Ballade dominicale.
Dimanche, rien.
J'ai encore traîné mes guêtres entre le quartier ou j'ai posé mes valises et celui où je vais dépenser mes sous. Une rue piétonne à Tokyo, c'est rare, ça s'apprécie. Un petit supermarché, l'atelier d'un luthier, quelques studios de design dont les logos fleurent bon les années 90. Et toujours ces saloperies de fils électriques qui pendouillent partout dans la ville. Capitale de la deuxième puissance économique du monde, Cité technologique où on paye son ticket de métro et ses bières en wireless, avec son téléphone, Tokyo n'a pas les moyens d'enterrer son réseau d'électricité.
Barthes dirait sûrement que c'est culturel. Dans un pays où les manipulateurs de marionnettes font partie du spectacle, on cède rarement à la mystification. Les maisons possèdent l'électricité? Cela doit se voir. Au contraire, à Paris, on enterre. On se concentre sur les façade classiques, comme si l'on était encore au dix neuvième siècle. L'Europe où la culture du camouflage.
Un ami japonais m'a dit que c'était plus pratique de réparer les fils non enterrés, quand il y avait des pannes ou un tremblement de terre.
J'ai encore traîné mes guêtres entre le quartier ou j'ai posé mes valises et celui où je vais dépenser mes sous. Une rue piétonne à Tokyo, c'est rare, ça s'apprécie. Un petit supermarché, l'atelier d'un luthier, quelques studios de design dont les logos fleurent bon les années 90. Et toujours ces saloperies de fils électriques qui pendouillent partout dans la ville. Capitale de la deuxième puissance économique du monde, Cité technologique où on paye son ticket de métro et ses bières en wireless, avec son téléphone, Tokyo n'a pas les moyens d'enterrer son réseau d'électricité.
Barthes dirait sûrement que c'est culturel. Dans un pays où les manipulateurs de marionnettes font partie du spectacle, on cède rarement à la mystification. Les maisons possèdent l'électricité? Cela doit se voir. Au contraire, à Paris, on enterre. On se concentre sur les façade classiques, comme si l'on était encore au dix neuvième siècle. L'Europe où la culture du camouflage.
Un ami japonais m'a dit que c'était plus pratique de réparer les fils non enterrés, quand il y avait des pannes ou un tremblement de terre.