Transfert (01)

Hame desu.
Il pleut.
Aujourd'hui, le vélo reste contre le mur, ce sera métro.
Les trains sont blindés, évidemment.
Ils mesurent 400 mètres de long, on s'en doutait.
Et par contre, un détail dont je me suis rendu compte aujourd'hui, c'est qu'il y en avait pas beaucoup!
Un toutes les cinq minutes, au maximum. En fin de compte, c'est peu, aux heures de pointe.
J'ai fait la file en l'attendant. (La file se place bien à la perpendiculaire des marquages au sol qui indiquent l'emplacement des portes d'accès).
La file d'à côté était pleine de filles. Des vieilles et des jeunes, des belles et des moches, des à lunette et des à casquette. Mes phéromones m'ont tavaillé, mais in extremis, avant de commettre l'irréparable, j'ai avisé la pancarte rose, sur le pilier. Des tas de trucs écris en japonais, et un avertissement formulé dans la langue de Shakespeare : Women only.
Apparemment, il y a pas mal de pervers qui rôdent dans le métro aux heures de pointe.
En même temps, quand on regarde le contenu de 90 pourcent des mangas ici, quand on voit le style "lolita" qui fait fureur en ce moment, quand on voit les "idoles" de quatorze ans,qui remplissent les magazines on se dit bien qu'il y a un truc qui cloche...

Aujourd'hui, j'ai trois minutes de retard.